Comment sont calculés les appels de fonds en copropriété ?
03 novembre 2025Découvrez comment anticiper facilement vos appels de fonds en copropriété grâce au budget, tantièmes et clés de répartition. Comprendre la…
Par Maria SalhiCEE 2026 : Priorité à la rénovation performante avec 26,7% pour lutter contre la précarité énergétique. Budget ambitieux!
La sixième période des certificats d’économies d’énergie s’étendra de 2026 à 2030. L’obligation annuelle moyenne est fixée à 1 050 TWh cumac, dont environ 26,7 % sont spécifiquement réservés à la lutte contre la précarité énergétique, représentant 280 TWh cumac chaque année. Le gouvernement a également annoncé une hausse du budget annuel, qui devrait dépasser les 8 milliards d’euros en 2026, illustrant ainsi une ambition renforcée pour les économies d’énergie et la réduction de la précarité énergétique. Ces orientations instaurent un dispositif plus exigeant, ciblant en priorité la rénovation performante.
Le décret n° 2025-1048, publié au Journal officiel du 4 novembre, formalise le cadre réglementaire de cette période. Voici les dispositions majeures à retenir pour l’intervalle 2026‑2030.
Le texte introduit par ailleurs l’objectif de garantir un temps minimal de retour ou un reste à charge minimal pour les bénéficiaires, conformément à l’esprit de la “loi Cazenave”.
L’abaissement des seuils intègre un plus grand nombre d’acteurs dans le dispositif : distributeurs de carburants, metteurs à la consommation de fioul, fournisseurs d’électricité, de gaz, de chaleur et de froid. Tous seront tenus de générer des certificats d’économies d’énergie proportionnellement à leur volume de vente. Les ménages à revenus modestes restent une cible prioritaire grâce à la part “précarité” qui leur est dédiée.
L’augmentation des obligations vise à accélérer la mise en œuvre de rénovations performantes. Les opérations regroupant plusieurs travaux ainsi que les rénovations globales deviennent plus attractives. Les interventions à fort impact seront toujours recherchées, telles que l’isolation, le remplacement d’équipements obsolètes, le raccordement à un réseau de chaleur vertueux ou le pilotage énergétique.
Concernant la facture d’énergie, l’impact du dispositif renforcé devrait rester modéré, sous le contrôle des pouvoirs publics.
Ce cadre vise à renforcer la fiabilité des dossiers, la rigueur administrative et la qualité des chantiers liés aux CEE.
Une gestion rigoureuse permet d’éviter les refus lors de l’instruction, et d’anticiper la péremption des certificats à partir de 2026.
La P6 offre une fenêtre opportune pour lancer les travaux en copropriété. Il est essentiel de structurer l’audit énergétique, la programmation pluriannuelle et les étapes budgétaires. Consultez notre guide pour mettre en œuvre un plan pluriannuel de travaux en copropriété afin de cadrer la priorisation, les appels d’offres et l’organisation des votes.
Pour les résidences à charges élevées, donnez la priorité à l’isolation de l’enveloppe et au chauffage collectif performant. La dynamique des CEE 2026‑2030 peut réduire le reste à charge et encourager l’adhésion collective lors des assemblées.
Les certificats d’économies d’énergie viennent souvent compléter d’autres dispositifs d’incitation à la rénovation énergétique. Pensez notamment à MaPrimeRénov’, aux aides locales et aux offres des fournisseurs d’énergie pour bâtir un plan de financement solide adapté à vos travaux. La règle du “retour minimal” ou du “reste à charge minimal” vous oriente vers des projets utiles, réellement efficaces et pas seulement subventionnés.
La P6 valorise la préparation en amont et la bonne exécution des travaux. Avec un audit précis, une conception rigoureuse et un suivi de chantier exigeant, votre stratégie CEE peut devenir un véritable levier. Selon la nature de votre projet, cela peut inclure le recours à un architecte d’intérieur pour garantir la cohérence technique et esthétique.
Vous projetez des travaux éligibles CEE en 2026 et cherchez un accompagnement personnalisé, de l’étude à la réalisation ? Les équipes de Renovation Man vous aident à structurer votre projet, avec un expert dédié, des architectes d’intérieur intégrés, une sélection rigoureuse d’artisans et un suivi sécurisé jusqu’à la livraison. Contactez Renovation Man pour organiser votre feuille de route et optimiser votre dossier CEE.
La période 2026-2030 introduit des obligations accrues, un cadre renforcé contre la fraude et une validité réduite des certificats à 12 ans. Elle vise surtout à intégrer des rénovations globales afin de maximiser l'impact énergétique.
En réservant 26,7% des volumes annuels, cette part cible prioritairement les ménages modestes, augmentant la pression sur les gestionnaires pour prouver l'impact réel. Elle accentue la nécessité d'une approche fine en termes d'aides et de priorisation des travaux.
Les distributeurs de carburants, fioul domestique et GPL rejoignent les responsables traditionnels dans cette phase. Ce changement élargit le champ des obligations mais nécessite une vigilance accrue sur les contrôles qualité et la régularité administrative.
L'abaissement des seuils élargit le bassin d'acteurs responsables, ajoutant une complexité logistique et administrative considérable. Les nouveaux entrants doivent se préparer à une gestion rigoureuse des certificats pour éviter des pénalités.
La péremption à 12 ans impose une optimisation stratégique des comptes, ce qui signifie planifier avec précision chaque volet des projets certifiés. Une négligence dans le suivi pourrait entraîner une invalidité coûteuse des certificats accumulés.
Un audit énergétique rigoureux, suivi d'une planification et d'un suivi minutieux, est essentiel. La conformité à chaque étape est cruciale pour garantir la validation des certificats et éviter les requalifications défavorables.
Absolument, à condition qu'elles s'engagent dans une planification structurée et priorisent l'isolation et les systèmes de chauffage collectifs. C'est une opportunité mais aussi une responsabilité renforcée en termes de gestion et de documentation.